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Mohamed Benchekroun

31 décembre 2011

Le Printemps Arabe, quel bilan pour l'année 2011?

L'année 2011 a été un tournant historique dans l'histoire du Monde Arabe. Un événement inattendu, mais espéré, par les peuples opprimés contre  la dictature, s'est produit. Un réveil soudain, par le peuple arabe, contre leur régime oppressif. Ce phénomène, complètement surprenant a renversé des régimes existant depuis des années, paraissant intouchables et solides de par leurs structures et  forces militaires.  Que ce soit Ben Ali en Tunisie, Moubarake en Egypte, ou même Khaddafi en Lybie, aucun d'entre eux n'a pu résister à la colère du peuple.

 

- Mais peut-on qualifier ce phénomène, Printemps Arabe, comme étant une révolution ?

 

Ce qui est certain, que par rapport à ce qui s'est produit, les peuples arabes ont décidé de prendre leurs responsabilités et d'affirmer leurs désarrois face à l'injustice, la corruption et notre servitude quant à l'Occident. Le réveil est donc réel, et confirmé, de par la volonté du peuple à vouloir instaurer la démocratie populaire, à militer pour une justice sociale et pour la dignité humaine.

Or, ce combat, tant légitime que respecté, est loin d'être terminé. Les chutes des régimes dictatoriaux n'est que la 1 ère étape du long processus démocratique. Lorsqu'on analyse la situation actuelle de l'Egypte, l'inquiétude et le questionnement quant à la succession de Moubarake sont réels. L'autorité Militaire Egyptienne qui a promis d'assurer la transition du pouvoir au prochain gouvernement élu, ne semble pas être intéressée que par cette mission. Les élections législatives Egyptiennes semblent se produire dans un climat tendu, et loin dans la sérénité méritée.

De plus, le cas Libyen se trouve dans une situation très complexe. L'intervention militaire de l'Otan nous pousse à avoir des inquiétudes quant à une volonté occidentale à manipuler le sort de la Lybie pour leur propre intérêt. Ainsi, la CNT (Conseil National de Transition) est-elle réellement une organisation indépendante ? La France ne voit-elle pas en la Lybie, une opportunité d'instaurer encore une fois le néo-colonialisme pour des fins commerciales et pétrolières ?

 

Le doute ne s'arrête pas à ces deux pays. Les régimes syriens et yéménites semblent n'avoir aucune honte à tirer sur leurs civils pour la préservation de leurs trônes. Des centaines de milliers de civils ont été tués depuis le début de la révolte. Pourquoi l'OTAN n'est donc pas intervenu pour libérer les peuples yéménites et syriens, comme il l'a excellemment bien fait pour la Lybie ? Le régime Bachar-Assad ne semble en aucun cas affaibli par cette mouvance populaire. Et donc, l'avenir Syrien ne semble pas se rallier aux destins Tunisiens, Egyptiens et Libyens.

 

Par contre, la Tunisie a su gérer sa situation, le gouvernement provisoire a été dans l'excellence organisationnelle des élections Tunisiennes. A l'heure actuelle, la Tunisie possède donc un parti vainqueur, qui est En-Nahda, un gouvernement élu, avec à la tête un président nommé qui est Moncef Al Marzouki et, enfin,  un parlement composé de députés élus par le peuple. La Tunisie est sur de bons rails, et son avenir est donc prometteur.

 

Pour le cas de notre Royaume du Maroc, le discours du 9 Juin a complètement apaisé les tensions et a calmé les ardeurs du peuple . Le Roi Mohammed VI  a été digne d'un chef capable de prendre des décisions décisives dans des moments capitaux. Le changement de la constitution a été le symbole du nouvelle ère du Maroc. Les élections anticipées a rendu le PJD vainqueur des élections et cela a confirmé et prouvé au Monde, que le Royaume du Maroc est un pays démocratique, ayant une stabilité politique.

 

Ainsi, mis à part ces deux pays qui se trouvent dans un cheminement positif, les autres nations ne peuvent pas encore prétendre avoir acquis les valeurs démocratique ni de pourvoir affirmer avoir gagné la stabilité politique. Par conséquant, ces pays, qui sont l'Egypte, la Libye, Le yémén et la Syrie, sont encore dans la lutte. La révolution arabe n'est qu'à son début.

 

- Quel avenir éspéré pour nos pays arabes touchés par cette révolte populaire ?

 

L'espoir fait vivre. Célèbre expréssion dont la population arabe doit en saisir et l'imprégner dans leur esprit. Les situations actuelles, à l'exclusivité tunisienne et marocaines, sont encore dans le brouillage permanent.

Ceci dit, Le Printemps Arabe reste une formidable opportunité pour redonner du souffle au monde arabe, à le libérer contre la dictature et l'oppression. C'est un combat, rappelons-le, historique mais difficile dans sa réalisation. 

Je reste cependant optimiste quant à la capacité du peuple a persévérer dans cette lutte non merci pour les valuers démocratiques. 

Il faudra donc, cependant se méfier de l'ogre occidental à s'immiscer dans nos problèmes. Il faut rester méfiant, pour préserver l'indépendance politique à l'égard de l'occident. Je crois en l'autonomie des pays arabes à s'en sortir de cette crise. La Tunisie et le Maroc en sont de parfaites illustrations. 

En parallèle, la prochaine étape à effectuer est la mise en place d'une transparence électorale pour la constitution d'un gouvernement et d'un parlement élu par le peuple. Cette épate, en cas de réussite, va sans en cas doute rapprocher le peuple au régime politique. 

Et donc, en ayant l'indépendance politique et juridique, ainsi qu'un gouvernement élu et non corrompu, le pays arabes vont converger vers une vision politique commune, ainsi que le partages des mêmes valeurs et éthiques. Et de ce fait, cela mènera naturellement et automatiquement à une union arabo-musulmane. Je le dis avec force, conviction et certitude, car les peuples arabe possèdent la même histoire, même civilisation, même origine, même langue, même religion, et aussi même COMBAT.

 

Mais avant d'atteindre ce rêve rendu possible via le Printemps Arabes, occupons-nous de nos épreuves actuelles, qui sont doubles. D’une part, la quête pour la préservation de l'indépendance politique à l'égard de l'occident, et d’autre part  la formation d'un gouvernement et parlement élu par  son peuple.

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20 juin 2011

Le discours du 17 Juin, un discours historique

Le 17 Juin 2011, marquera peut être la naissance d'une nouvelle ère pour Le Royaume du Maroc. Une consolidation pour la démocratie, un équilibre des pouvoirs, mais surtout un renforcement des prérogatives du premier ministre, devenant chef du gouvernement.

 

Ce projet de constitution vient répondre à l'exigence du peuple quant à la démocratisation du Royaume. Ainsi, c'est un projet à double dimension et intérêt. D'une part, il confirme la volonté du souverain à garantir la démocratie, la liberté de culte, le renforcement quant au pouvoir du premier ministre. Mais d'autre part, il y a une responsabilité pour la préservation de la culture marocaine, riche et variée, à travers l'entrée comme langue officielle de la nation, la langue amazighe.

 

Et pour prouver sa bonne intention, et  rester dans ce cadre de la  vision  démocratique, c'est le peuple marocain qui décidera pour l'adoption ou non du projet de constitution, à travers un referendum.

 

Ce moment que nous sommes en train de vivre, est la récompense du dialogue basé sur l'écoute entre l'État et le peuple Marocain. Ainsi, les citoyens, à travers les manifestations pacifiques, ont exprimé de façon très claires et sans ambiguïté, leurs demandes. Et, ainsi l'État a été plus que respectable, dans leur responsabilité à agir pour le peuple. Ce scénario doit être une forme de fierté pour notre pays, et une exemplarité comportementale, tant sur le pacifisme des manifestations, et sur leur sens du civisme, que par l'écoute attentive de L'État à l'égard de son peuple.

 

Mais par contre, nous ne devons pas nous arrêter à ce stade. Si, espérons-le, la majorité des concitoyens marocains votent "OUI" pour cette nouvelle constitution, cette étape ne représente que le début d'une longue lutte pour une démocratie complète. Car, en tout état de cause, avec une lecture plus approfondie sur le projet de la constitution, le Souverain garde et dispose encore d'un large arsenal de pouvoir qui peut décevoir un bon nombre de marocain pour ce rêve d'une démocratisation parlementaire monarchique. Comme le nom du régime l'indique bien, "Monarchie Constitutionnelle parlementaire démocratique sociale", cela prouve bien que le Maroc se situe sur une phase de transition vers une monarchie parlementaire.

 

Ceci, dit, prenant en compte l'histoire politique de notre Royaume du Maroc, et les situations sociales et intellectuelles de notre pays, cette transition politique est utile et bénéfique pour la sécurité psychologique des citoyens.

 

Ainsi, doit-on faire confiance de façon aveugle aux responsables politiques? Est-ce, simplement pour une question d'image de démocratie parlementaire, payer le prix fort de ces valeurs? N'est ce pas une bonne chose, pour que le Roi garde une main mise quant aux décisions stratégiques du gouvernement pour le bien être social du peuple?

 

Personnellement, je trouve  très intelligent et sage, que par rapport au contexte du pays, d'avoir cette position d'équilibre du pouvoir exécutif entre le chef  du gouvernement et le Roi Mohamed VI. Le Maroc s'est déjà lancé dans une vision politico-économique à long terme. Cette stratégie, jusqu'à l'ordre du jour, a réalisé des résultats plus que satisfaisants, tant sur le point économique que social. Pour le bien et la stabilité de ce pays, il faut que le Roi garde ce statut d’arbitre lui permettant d'encadrer le gouvernement. Cela peut paraître comme contradictoire quant aux valeurs démocratiques, mais reste à dire que cette position sera très bénéfique pour notre nation. Le bien-être d'une nation est la priorité qui passe avant l'obsession démocratique. A l'heure actuelle, une monarchie parlementaire n'est pas le moyen le plus judicieux quant à l'atteinte de cette priorité  politique.

 

Mais ceci dit, Ce projet de constitution n'est qu'une étape vers le but ultime qui est la démocratisation complète de notre pays. Nous ne sommes pas encore aptes à assumer ces valeurs. Quand les partis politiques posséderont une réelle maturité politique, avec un projet, digne de ce nom.  Quand notre chère nation comblera une alphabétisation totale. Et quand les milieux ruraux se revaloriseront et connaitront un réel développement.  A ce moment, la monarchie parlementaire sera à l'ordre des débats et discussions.

31 mai 2011

Le printemps arabe,une refondation sur la reflexion politique de la région.

Les révolutions tunisienne et égyptienne,  prochainement libyenne et syrienne sont une libération du peuple arabe. C'est une victoire pour la démocratisation de leurs systèmes politique économique et social, un souffle pour la liberté d’expression, mais surtout,  une transition du pouvoir, devenant civil.

Ces sociétés là ont pris une avance considérable dans la responsabilité citoyenne. Ces sociétés ont osées  dire "NON" à la dictature, ont eu le courage à exprimer leurs mécontentements. Ainsi, ces peuples ne vont jamais plus subir l'oppression politique et militaire. Cette révolution va, sans aucun doute, faire évoluer la mentalité et éveiller le peuple  sur leur importance à agir dans l’intérêt du pays.

C'est aussi une véritable opportunité pour les partis politiques. Les prochaines élections se devront normalement être démocratiques et transparentes, sans aucune manipulation politique. En tous cas, espérons-le. Cette situation oblige les partis à se préparer, à être à la hauteur de l'événement et de ce courant de l'histoire. Le destin sera entre les mains du peuple, qui élira son représentant politique.

 

Ainsi, les partis doivent crée un projet politique, qui répondrait aux attentes du peuple, qui comblerait les besoins de la société. Mais que veulent les peuples arabes réellement ?

Le peuple arabe souhaite élire un gouvernement élu démocratiquement d'abord. Un gouvernement, qui agit dans l'intérêt du peuple. Un gouvernement, qui pense à la justice sociale, qui garantit la liberté citoyenne, la démocratie, ainsi que la dignité humaine.

Un gouvernement assurant la scolarisation pour tous, avec une justice incorrompue et juste, consolidant l’état de droit.

Ces sociétés veulent des représentants politiques qui préserveront l'identité culturelle de leur pays, à promouvoir un Islam de tolérance, de paix et de miséricorde.

Prenant  en considération  ces exigences du peuple, ainsi que la particularité culturelle de la région, Il faudra créer un parti politique « islamiquement modéré ». Ce parti se doit de répondre à ses besoins d’ordre politique, économique et social tout en apportant de l’éthique islamique.

Ce parti se doit d'être équipe d'une  double connaissance. D’un savoir parfait sur le fonctionnement de ce monde, avec des outils politiques, économiques et stratégiques. Mais, surtout, ce savoir doit être ainsi accompagné par une connaissance renforcée en Islam.

Le défi majeur des responsables politiques étant de concilier connaissances sur le monde en lui apportant sa touche islamique. Voici, la nouvelle orientation politique que doivent porter les nouveaux responsables.

 

Nous devons absolument croire en la vérité de l'Islam, ainsi que de sa perfection. Appliquer de l'éthique, des normes et valeurs islamiques à notre société est le début d'un renouveau prometteur pour la région arabe.

Réconcilions-nous avec notre passé victorieux. Réconcilions-nous avec notre culture et religion. Cessons d'être des suiveurs, mais plutôt des challengers. Le monde a besoin d'un nouveau système politique crédible, juste, qui garantie développement et bien être social. Le capitalisme est à bout de souffle.

Nous musulmans, arabes, nous sommes en mesure de porter, de représenter ce renouveau stratégique et politique. Le printemps est une formidable opportunité pour réétudier, remettre en question la vision de notre société.

Nous avons une responsabilité à garantir la justice, l'égalité et la paix dans ce monde. L’Islam nous l’ordonne.

 

25 février 2011

Esprit rationnel, foi religieuse, peut-on les concilier?

 

Tel est le point central, tel est l’un des travaux intellectuels les plus profonds dans sa complexité et difficulté. Depuis le 18 ème siècle, avec le siècle des lumières, ce réveil intellectuel a souvent privilégié l’aspect rationnel sur  l’aspect dogmatique.

 Et donc par conséquent, la religion et la foi ont souvent été induites en erreur en concluant souvent chez la part des  penseurs qu’il y a une incompatibilité entre un esprit philosophique rationnel et une foi religieuse. En d’autres termes, cela signifie  qu’il n’y a aucune possibilité de cohérence chez une personne d’une vision philosophique réfléchie  sur la base religieuse. Rare sont des philosophes issus de la civilisation occidentale qui ont approuvé cette liaison parfaite entre ces deux sphères, c’est le cas du philosophe Pascal ou le célèbre penseur Descartes. Cette conclusion intellectuelle basée sur une objectivité saine a apaisé l’esprit de plusieurs penseurs religieux qui ont été perturbés intellectuellement par des philosophes matérialistes comme Marx ou Jean Paul Sartre.

A noter que la philosophie islamique véhiculée par plusieurs grands penseurs musulmans, comme al-Kardawi ou al-Imam Malik, a été une véritable alternative d’une vision philosophique complètement a l’opposé de la tradition occidentale. Cette nouvelle forme de pensée philosophique basée sur des préceptes islamiques a sauvé la popularité religieuse chez les gens de pensée.

Ainsi, de ma plus profonde conviction, est de croire en cette possibilité de combiner les sphères religieuse et philosophique. Cela n'est pas un acquis naturel, c'est tout le contraire, il nécessite un travail profond sur soi même afin d'atteindre le but ultime, qui est de lier la rationalité philosophique avec la foi religieuse,  pour une meilleure cohérence interne.

La première démarche intellectuelle est centrale. Le religieux, qu'il soit musulman, juif ou chrétien, doit tout d'abord être convaincu de sa religion, de ses pratiques et  de ses  effets positifs.

Ainsi, allant sur cette base de croyance profonde, la raison intervient inconsciemment en remettant en cause certains points. Cette situation est déterminante, et la réponse à ces questions doivent absolument s'effectuer sur une base rationnelle. Mais comment répondre rationnellement a des questions existentielles?

Il y a plusieurs éléments rationnels dont la personne peut se référer. L'aspect scientifique est un élément crédible qui permet d'apaiser l'homme de ses doutes. Pour ma part, musulman de foi, j'ai pu trouver refuge en la science dans ma quête de cohérence et de liaison. Les résultats scientifiques obtenus, avec la concentration des compétences humaine et aussi technologique, ont déjà été révélés  dans le coran. Cet élément de réponse a été pour moi ma source de lumière.

Mais la science n'est pas exclusive et unique. D'ailleurs, la réflexion philosophique peut être source de cohérence. Cette volonté intellectuelle de vouloir concilier la raison et la foi via des arguments rationnels est tout à fait possible. D’ailleurs, preuve à l’appui, Descartes a été l’initiateur de cette démarche intellectuelle. Avec le célèbre «  Cogito », avec cette succession de doute, qui a finalement éclairé le penseur sur son existence. Cela a été la source rationnelle qui l’a mené à croie à un être supérieur.

En conclusion, tout élément visant à lier la foi et la rationalité est acceptable. Car il n’y a pas de si précieux chez l’être humain que la paix intérieur et la cohérence interne.

23 février 2011

Les 4 vérités sur la Révolution Egyptienne

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20 février 2011

Le défi des jeunes

Comme le savez tous, la vie est une véritable épreuve, et la tentation est une partie de cette philosophie de la vie. Connaissant l’environnement que vivent les jeunes d’aujourd’hui, cet entourage constitue un ensemble de tentations qui dérivent souvent les adolescents dont ils ignorent bien les conséquences.

 

Tout d’abord, je voudrai vous rappeler que la phase de l’adolescence est la période la plus déterminante quant à l’avenir de l’être humain que ce soit, personnel ou professionnel. D’autant plus, que durant cette période la, les jeunes  forgent leurs  personnalités,  mettent en place leurs principes, valeurs, et choix de vie qui voudront adopter. Sachant donc l’importance de cette étape de la vie, souvent, les jeunes ne prennent pas conscience de la situation et n’assument pas leur responsabilité. Et ainsi, ils se plongent dans le monde du plaisir, de la satisfaction des désirs et deviennent objet de pulsions. Cette situation la, dans la plupart des jeunes, n’engendrent que des effets a court terme.

 

Ainsi, pour éviter de chuter dans ce piège, les jeunes doivent prendre quelques précautions, et avoir un esprit de prévention. Donc, moi, qui suis passé par cette épreuve si délicate mais avec énormément de satisfaction en cas de résistance réussie, je donnerai quelques conseils utiles pour tout adolescent ayant une conscience éveillée.

 

 

Dans un premier temps, l’adolescent doit rechercher de façon réfléchie des principes, normes, qui vont encadrer l’adolescent contre toute tentation illusoire. Ces principes sont les fondamentaux de la vie, et cela doit être un guide pour l’adolescent. Pour ma part, l’islam, religion de miséricorde, a été pour ma un parfait guide qui contient principes, normes et philosophie de la vie. L’Islam a été plus qu’une simple spiritualité, c’est un mode vie imposé par la religion mais choisi par le musulman. Mais ce choix de l’islam était une décision très personnelle et subjective. Cette démarche est l’étape la plus délicate pour l’adolescent car il nécessité un profond travail sur soi, mais surtout la mise en pratique de ses principes qui sont souvent contraignant mais fondamentalement bénéfique pour l’être humain.

 

Passant du particulier au général, le jeune doit impérativement se fixer des objectifs concernant son projet professionnel en se basant sur ses motivations et ses envies. Cette deuxième démarche permet au jeune d’occuper son esprit sur ses ambitions professionnelles, et c’est une manière efficace d’encadrer l’adolescent. Réussir à reconnaître ses motivations et ses besoins, et en mettant en place un plan professionnel, cela est un grand pas réussi et prometteur par la suite.

 

Mais tout cela ne donnera aucun résultat sans épanouissement de l’adolescent. En effet, pour que toutes ces démarches soient respectées sur le long terme, l’adolescent doit trouver du plaisir et un sentiment de bonheur dans sa vie. Ainsi, l’adolescent doit trouver un équilibre physique ; mais surtout mental, qui permettra de résister aux mauvaises tentations, dans un premier temps, mais de pouvoir rester sur ce cheminement tracé qui forcément ne donnera guère de récompense a court terme, mais extrêmement bénéfique sur la continuité. L’équilibre vient tout d’abord d’une alternance saine qui est « effort-réconfort », Effort avec le travail et l’atteinte des objectifs, Réconfort avec la mise en pratique d’une activité saine procurent du plaisir pour l’adolescent (sport, lecture, voyage, cinéma etc.…).

 

En conclusion, en respectant toutes ces démarches expliquées auparavant, le retour sur droit chemin est assuré, mais la réussite serait la récompense d’une résistance sur le long terme.

20 février 2011

L'Intelligence

L’intelligence est une notion devenue très illusoire et controversée, de par sons sens, sa définition et son utilisation.

Dans la culture populaire, a force de l’utiliser a tort et a travers, l’intelligence a donc perdu de sa crédibilité et da se clarté. L’intelligence est devenu un terme pour illustrer la performance, le talent, le don. En bref, elle globalise toutes qualités intellectuelles humaines.

 

Pour ma part, je voudrai de façon modeste,  lui redonner sa place dans son contexte philosophique et de la dégonfler de sa définition devenue globalisante et surchargée  d’illustration.

 

Mais il faut savoir, que la notion d’intelligence est un sujet de réflexion très profond. Elle est même un terme subjectif, avec une définition personnelle.

 

Ainsi, je considère l’intelligence, a l’encontre de beaucoup de personne, comme une chose  acquise à toute personne dite « normale ».C’est une composante de la psychologie de l’être humain, et un facteur acquis par l’être humain de façon égale.

L’intelligence n’est donc pas un  facteur clé de réussite et de différenciation puisqu’elle est une chose déjà donné et possédée par l’être humain. C’est l’accompagnement de l’intelligence qui permet a la personne de se différencier intellectuellement. Mais quels sont ces facteurs d’accompagnement ?

 

Ces sont des qualités qui ne sont pas ancrées dans la construction psychologique, ce sont les récompenses des efforts émis par la personne. En d’autres termes, ces facteurs se méritent et c’est ce qui permet de posséder l’avantage concurrentiel. Pour être plus concret, et pour les nommer, ce sont la motivation, le courage, la volonté, le sérieux, l’implication etc.

 

Ainsi, le succès de la personne se doit plus à ces facteurs d’accompagnement cités auparavant que l’intelligence elle-même. L’intelligence brute est source de stérilité, tandis que l’intelligence soutenue et accompagnée est source d’épanouissement et de progrès.

 

En conclusion, et pour un conseil de la part de l’auteur, l’être humain doit se focaliser plus la recherche de qualités qui vont illuminer l’intelligence qu’a la surévaluation de l’intelligence solitaire.

20 février 2011

La place de l'Islam en France

La France, de part ses principes, est idéal de démocratie et de liberté. Ce qu’elle revendique, ces sont des normes universelles humanistes, issu d’un travail intellectuel de la part des philosophes.

En appliquant l’idéologie française, la France se trouvera parmi les pays  à accepter le pluralisme culturel, religieux, et racial. Elle serait même un exemple pour les autres.

Mais malheureusement, le politiques actuelles déforment et détruisent tous ce qui a été construit par les anciens. C’est un trésor qui est en voie de déformation idéologique voulu par les politiques actuelles.

L’islam est les musulmans sont les premières victimes de cette nouvelle vision destructrice et égoïste. Le débat sur la burqa’a en France et le vote suisse pour l’interdiction des minarets sont des illustrations parfaites de cette malhonnêteté intellectuelle de part des hommes politiques.

En effet, deux questions surviennent, cette stratégie stigmatisante, réductrice et surtout infidèle aux principes de la République est elle une stratégie politicienne pour se cacher derrière les vrais problèmes socio-économiques qui sont le chômage, l’inflation etc. ? Ou bien, est-elle une volonté claire de part des hommes politiques d’écarter l’islam de la scène française en la considérant comme menaçante et allant en opposition vers la démarche européenne ? Je lance ce débat pour les lecteurs qui sont intéressés mais surtout inquiets de la situation des musulmans en France.

20 février 2011

Le Royaume du Maroc, excéption du monde Arabe.

Cette révolution Jasmin, en Tunisie, compte se répandre sur toute la Région arabe. A l'ordre du jour, deux pays ont été frappé par ces révoltes du peuple, qui sont la Tunisie et l'Égypte. Ces manifestations ont chassé un régime de dictature, d'oppression et surtout avec un chef de l'État élu illégitimement et bien loin du contexte démocratique. Ce réveil du peuple arabe ne compte pas se limiter à la Tunisie et à l'Egypte. D'ailleurs, La Libye, avec un Khaddafi à la tête du pouvoir depuis 1969, se voit confronté à la colère de son peuple.

 

Mais, un certain nombre de question ont été soulevé pour le cas marocain. D'ailleurs, le monde occidental s'étonne de la non influence de cette révolution Tuniso-Égyptienne sur le contexte Marocain.

 

Ainsi, le but de cet article est de donner un éclaircissement sur la  situation Marocaine, et surtout sur ses différences par rapport aux voisins arabes, et qui font du Maroc, un pays avancé et intouchable.

 

Premièrement, contrairement à la Tunisie, Algérie, Égypte ou la  Libye. Le Maroc est un Royaume qui s'inscrit sur une monarchie Alaouite, constitutionnelle et démocratique. Tandis que les autres, depuis longtemps, ces pays prétendaient  être une République Démocratique. Or, la réalité politique était complètement décalée, et bien loin de l'utopie démocratique.

 

Deuxième point de différence, qui se situe au niveau de l'engagement politique du gouvernement. Sa majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu l'assiste, avec les plans de relance qui sont d'ordre économique, comme le plan Émergence ou le Plan Maroc Vert,  on se trouve dans une phase de construction, avec des efforts permanents qui sont perçus par le peuple. Voici , un argument qui prouve tout l'amour porté pars les citoyens envers Notre Roi Mohamed VI  . Donc il y a une réelle volonté du gouvernement à faire de ce Maroc,  une vrai plate-forme économique, avec une garantie d'une croissance plus que satisfaisante.

 

Passant maintenant à notre situation internationale, Le Royaume du Maroc dispose d'une reconnaissance internationale quant  à l'implication de Notre Roi Mohamed VI sur le développement social de son pays, et aussi à l'importance donnée aux principes universels, qui sont les Droits de l'Homme, la démocratie, le principe d'égalité et de justice. Et plus encore, avec les accords commerciaux établis entre Les États Unis et le Maroc, et sur le statut avancé du Maroc par rapport à l'Union Européenne, notre  nation se dote d'un réel soutien international. Ainsi, cette stabilité politique, croyez-moi est enviée par nos ennemis.

 

En conclusion, pour toutes raison, Le Royaume du Maroc est une exception du monde Arabe. Et espérons que l'on continue sur cette voie de prise de conscience de nos problèmes, et surtout du souci au développement. Notre situation, politique économique et sociale et même internationale, est enviée par nos voisins. Et chaque citoyen marocain se doit de préserver les forces de notre pays, et même d'avoir un sentiment de fierté sur le fait d'appartenir à cette communauté marocaine.

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Mohamed Benchekroun
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